Le DPE fait peau neuve et devient opposable !

Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) a été remodelé en juillet 2021, dans l’optique de lutter plus efficacement contre le phénomène des « passoires énergétiques ». Certaines maisons et certains appartements pourraient avoir une note différente.

Un principe identique, mais des seuils réévalués

Comme avant, le DPE délivre une étiquette climat (émissions de gaz à effet de serre) et une étiquette énergie (consommations en énergie primaire). Chaque catégorie est notée, la moins bonne note est conservée pour la synthèse finale qui détermine la classe énergétique du logement. Les coefficients de conversion des énergies et les seuils de classe ont aussi été légèrement modifiés dans le DPE 2021, ce qui signifie qu’un logement peut changer de classe pour une même consommation d’énergie. Toutefois, les experts précisent qu’un saut de deux classes reste exceptionnel. Ainsi, certains logements auparavant considérés comme des « passoires thermiques » pourront sortir de ce statut sans travaux, parce qu’ils sont chauffés au bois. À l’inverse, des intérieurs chauffés au gaz et au fioul peuvent voir leur note baisser. Prochainement, les passoires énergétiques classées F et G vont être sanctionnées, le but étant d’encourager les propriétaires à réaliser les travaux nécessaires.

Plus d’éléments pris en considération

Le DPE ne se contente plus de calculer les consommations de chauffage, d’eau chaude et de refroidissement. Il prend aussi en compte l’éclairage, la ventilation et les auxiliaires. Dans le rapport, apparaissent des informations et des visuels relatifs à la production d’énergies renouvelables, au système de ventilation ou encore à la qualité de l’enveloppe et à la localisation des déperditions thermiques.